Le 6 avril 2018

Par Ressources

Année 1 : mise en place

L’ouverture : en urgence, dans un contexte de manque de dispositifs d’accueil des élèves allophones sur la commune.

Les moyens humains et matériels :

  • une salle dédiée (l’ancienne salle des actes)
  • 18 heures poste réparties en 3h de maths et 15h de français langue étrangère et langue de scolarisation (FLE/FLSCO)

Les effectifs : limités à 15 et sur les niveaux 6e et 5e par manque de places sur les deux autres niveaux.

La communication :

  • lors d’un conseil pédagogique
  • puis au conseil d’administration
  • réunion de tous les enseignants des classes d’inscription des élèves allophones pour leur présenter les profils des élèves

L’accueil des familles : avec l’enseignante, la principale, l’assistante sociale, la CPE et la secrétaire de direction (et de scolarité).

 

 

Mise en place d’une formation :

  • proposée à tous les enseignants du collège
  • animée par une formatrice du Centre Académique pour la Scolarisation des Nouveaux Arrivants et des enfants du Voyage (CASNAV)
  • tournée sur des outils pratiques disciplinaires et interdisciplinaires pour faciliter l’inclusion

L’évaluation des élèves : le diplôme d’études en langue française (DELF) est obtenu par 90% des élèves présentés.

Année 2 : évolutions et montée en charge

Les moyens : choix de 18h de FLE (par la même enseignante que l’année précédente), le bilan ayant été fait que les maths étant un langage universel et que, sur la base de l’exemple, les élèves pouvaient être inclus rapidement, donc accent prioritaire sur la langue de scolarisation.

Fiche de poste spécifique pour pourvoir le poste par un personnel titulaire.

Pas de groupe de niveau mais tous les élèves ensemble, pédagogie différenciée au sein du groupe.

Le suivi et l’évaluation de l’inclusion :

  • tableau de bord de l’enseignante et de la principale
  •  les enseignants d’EPS, des Arts ont une évaluation positive du comportement des élèves face aux apprentissages
  • les modalités différentes : tous les niveaux d’inscription pour les accueillir

Année 3 : stabilisation du dispositif

Une nouvelle donne car :

  • une nouvelle enseignante titulaire
  • une plateforme d’accueil et d’évaluation à la DSDEN
  • des entrées et sorties permanentes sur les quatre niveaux

Le tableau de bord des élèves est donné à la nouvelle enseignante, très utile pour les élèves n’ayant pas encore un an dans le dispositif.

Une répartition différente des heures de FLE/FLSCO, avec 18h pour tous jusqu’en octobre puis :

  • pour les élèves qui sont en fin d’année de FLE : 4h
  • pour les nouveaux  et/ou les plus fragiles : 12h
  • pour certains qui ont besoin de renforcer l’écrit mais qui ont un bon niveau : 2h

Effectifs : de nombreuses entrées et sorties, pas plus de 15 par groupe mais beaucoup plus que 15 allophones inscrits depuis le début de l’année.

Emploi du temps de l’enseignante : concentré sur les matins.

Une pérennisation du dispositif, des habitudes sont prises : élèves de plus en plus inclus, et plus rapidement, d’excellents résultats au DELF, des comportements scolaires très positifs , des participations au voyage au ski pour les plus jeunes et quelques élèves brillants qui sont les symboles de la réussite.

Un rappel aux textes qui permet aux enseignants de ne pas noter les élèves allophones en début d’inclusion et, partant, d’être moins inquiets vis-à-vis de la performance scolaire de ces élèves.

Amélioration de la communication pour une meilleure connaissance des élèves par :

  • classeur en salle des professeurs avec les emplois du temps personnalisés mis à jour régulièrement
  • papillon dans le logiciel de gestion des élèves pour indiquer une nouvelle inscription avec ou sans inclusion

Amélioration de l’inclusion dans l’établissement des élèves allophones par :

  • participation des élèves au spectacle de fin d’année
  • participation des élèves à la cérémonie de remise des diplômes (DELF, DNB et CFG)
  • participation des élèves aux voyages au ski niveau 5e
  • l’inscription par binômes des élèves allophones dans une même classe quand c’est possible, assez pour qu’ils ne se sentent pas isolés après le passage dans le cocon du dispositif, mais pas trop pour faciliter les relations avec les autres élèves

Aucun élève allophone n’a voulu intégrer son collège de secteur à l’issue de son année ou de ses deux années au sein de l’UPE2A.