Le 8 janvier 2019

Par Cécile Rossard

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Postes au concours du CAPEPS

Pour 2019, 650 postes sont proposés au concours externe et 80 à l’interne.

En 2018, il y avait 630 postes à l’externe, et 70 à l’interne, de proposés.

L’EPS échappe à la réduction pour cette année, une importante diminution ayant eu lieu l’année précédente. En 2017, il y avait encore 800 postes à l’externe et 70 à l’interne. Ces chiffres plus élevés au concours ont prévalu de 2013 à 2017… avant de chuter.

Enseigner l’EPS dans les banlieues et ailleurs

La Journée Jean Zoro 2018 (JJZ 2018), qui s’est tenue samedi 24 novembre 2018 à l’Université Paris 13, a porté sur le thème : « Enseigner l’EPS dans les banlieues… et ailleurs. Quelles difficultés ? Quels leviers pour les dépasser ? »
Si tous les enseignants se voient confrontés à un travail complexe – impossible ?! –, les difficultés peuvent être vécues dans leur quotidien comme inconfortables, pénibles voire insupportables, mais aussi comme une caractéristique du métier, une ressource, un défi. Dès lors, que faire ?
Des diaporamas sur chaque thème sont proposés et permettent d’approfondir nos réflexions.

L’EPS et les Jeux Olympiques. Le point de vue de l’AEEPS

Suite à l’obtention des Jeux Olympiques 2024 en France, de nombreux projets émergent et les sollicitations commencent à être nombreuses. Vigilante quant à ses dérives potentielles, l’AE-EPS présente quelques éléments de réflexion concernant l’influence de ces jeux sur l’évolution de l’EPS. Ce texte élaboré par Thierry Tribalat

Une autre EPS est-elle possible?

Serge Testevuide et Thierry Tribalat ont répondu à l’invitation de l’AEEPS de Paris, pour venir exposer le fruit de leur réflexion.
« Depuis plus de vingt ans, l’EPS cherche une matrice disciplinaire qui oscille entre une « liste de 150 compétences », un « accès aux œuvres APSA » et la « mise au service du socle ». Nous souhaiterions présenter lors de ce Bistrot pédagogique une autre perspective qui s’articule autour de trois convictions :
     . La première est de considérer que la question du rapport au corps est au centre des enjeux actuels pour nos élèves. En conséquence, une « véritable » EPS doit aborder la question des normes qui pèsent sur le corps. 
     . La seconde est de penser la culture des pratiques corporelles comme un accès à des univers symboliques et à des imaginaires
     . La dernière – et certainement la plus importante – s’appuie sur la tradition de l’École républicaine. Elle repositionne l’EPS, à l’instar des autres disciplines, comme un accès à des savoirs qui libèrent des déterminismes pesant sur les dimensions du corps »
Le Sgen-CFDT était présent. Un éclairage très intéressant pour aller plus loin dans notre analyse, et requestionner l’actualité des programmes.

Le sentiment de compétence

« Environ 50 % des adultes, parents comme enseignants, ont affirmé qu’il valait mieux sous-évaluer ses compétences, alors que la littérature scientifique indique exactement le contraire ! », rapporte l’étude « J’y crois, donc je réussis ».

Nous pouvons y voir un lien avec le rapport de l’IFE cité ci-dessous dans notre news. Il est rappelé aussi que « Protéger son estime de soi est une bataille quotidienne qui peut mener aux retranchements ou à l’exclusion des groupes sociaux de pairs » (Garcia, 2000). Un rapport au corps perçu positivement par l’élève peut développer la confiance en soi, et donc, le sentiment de compétence… Laissons-les avoir un peu prendre confiance… même un peu trop parfois...

L’égalité fille-garçon et l’orientation

Un article sur Slate.fr fait le point sur l’égalité fille-garçon face à l’orientation.

«Les jeunes femmes sont particulièrement concernées par le renoncement : 78% des filles ont renoncé à une orientation envisagée, contre 64% des garçons»

Retours aux pédagogues d’une autre siècle

Prenons le temps aussi de faire des petits détours, avec une vidéo consacrée à la pensée de pédagogues du 19 et 20ème siècle (sur le blog de Philippe Meirieu). Parmi les propositions, une réflexion autour d’une structure nommée « Auto-école » en parallèle avec les principes pédagogiques de Makarenko.

« Redonner au collectif un projet où chacun puisse trouver sa place »

Le juge Rozenberg exprime : les élèves « ont besoin de personnes, porteuses de ces règles du jeu. Porteuses parce qu’elles les affirment, elles les sanctionnent. Porteuses aussi parce qu’elles leur donnent du sens. Pourquoi c’est permis, pourquoi ce n’est pas permis. C’est parce qu’il y a des raisons. »